Attentat-suicide devant une cathédrale en Indonésie

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« Il y avait plusieurs blessés dans la rue. J’ai aidé une femme qui était blessée et couverte de sang. Son petit-enfant a également été blessé. Il y avait des parties du corps partout. »

Dimanche, aux alentours de 10h30, à l’issue du culte des Rameaux, deux kamikazes ont fait exploser une bombe au niveau de la porte latérale de la cathédrale de Makassar en Indonésie. Cet attentat suicide a fait deux morts, les assaillants, et dix-neuf blessés, parmi lesquels des gardes et des fidèles.

Sur les images de vidéosurveillance, largement partagées sur les réseaux sociaux, l’ampleur de l’explosion laisse présager du drame vécu par les fidèles. Un témoin a déclaré auprès de l’Agence France Presse :

« Il y avait plusieurs blessés dans la rue. J’ai aidé une femme qui était blessée et couverte de sang. Son petit-enfant a également été blessé. Il y avait des parties du corps partout. »

Selon le porte-parole de la police nationale, Argo Yuwono, « il y avait deux personnes à moto lorsque l’explosion s’est produite [...], les auteurs essayaient d’entrer dans l’enceinte ».

Le président Joko Widodo « condamne fermement les actes de terrorisme à l’entrée de la cathédrale de Makassar ». Hier, il ajoutait :

« J’ai ordonné au chef de la police nationale d’enquêter de manière approfondie sur les réseaux des auteurs et d’exposer le réseau à ses racines. »

Joko Widodo appelle « tout le monde à lutter contre la terreur et le radicalisme, qui vont à l’encontre des valeurs religieuses ».

L’Agence Reuters révèle que selon le chef de la police Listyo Sigit Prabowo, un des deux kamikazes aurait déjà été impliqué dans une précédente attaque en 2018, aux Philippines.

M.C.


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